«Chaque mot m'a coûté une goutte de sang.» Ce vers, qui figure, selon une variante, dans le prologue du premier récit, montre bien que, pour Cao Xueqin (1715 ?-1763), Le Rêve dans le pavillon rouge est inséparable de sa personnalité et de son existence. Il définit son œuvre comme le résultat, « hors du commun, de dix années de labeur ».